Un énième cas de viol sur une mineure (une fillette de 8 ans à Ndjolé dans le Moyen-Ogooué) est révélé par le quotidien national, l\’Union du lundi 21 décembre. Le « bourreau », Bekale Ewore, un gabonais de 49 ans, a été arrêté et attend d’être jugé par le parquet de Lambaréné. Des travers de plus en plus légion dans la société gabonaise. Mais qu’est ce qui justifie la montée de cette pratique déviante ?
Les causes du mal ?
Lors d'un conseil des ministres en août dernier, Ali Bongo Ondimba avait décidé de renforcer le code pénal, pour ainsi garantir une meilleure protection des biens et des personnes : "les crimes de sang avec prélèvement d’organes et autres mutilations des victimes sont dorénavant condamnés de la perpétuité et sont imprescriptibles. Le viol et autres agressions sexuelles aggravées portant sur les mineurs comme sur les adultes sont désormais punis de la réclusion criminelle".
Pour les chercheurs qui tentent de cerner les causes de l'agression sexuelle, "les délinquants sexuels possèdent des traits de personnalité différents de ceux des hommes normaux. (...) Des études ont également montré que les agresseurs sexuels présentent une mésadaptation sociale (difficultés dans les relations) comparable à d'autres types de criminels. Les violeurs ont toutefois plus de difficulté à s'affirmer. (...) Il est possible que certains violeurs soient poussés à commettre des agressions sexuelles dans les cas où leurs tendances psychopathes et leur mésadaptation sociale viennent s'ajouter à d'autres caractéristiques et facteurs encore mal définis."
Si les délinquants sexuels se croient forts, ils sont sans ignorer que "force reste à la loi" ainsi qu'à ses représentants "qui eux-aussi, peuvent en abuser" expliquent certains observateurs ...
Carl Thomas
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